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Otxo Disponible sur Switch depuis le 28/03/2024
Test de Otxo (Switch)

Test de Otxo : mourir et recommencer

Vous vous réveillez sur une plage, à proximité d’un manoir gigantesque. Êtes-vous mort ? Vivant ? Dans un purgatoire infini ? Otxo, un rogue like qui vous interroge sur l’éternité !

Test
28 mars 2024. La plage autour de vous est blanche, votre personnage noir et vu du dessus. Vous avez lancé Otxo, jeu édité par Super Rare Games qui sort justement ce jour. Non loin, vous distinguez un manoir. Ce sera le théâtre de toute votre aventure. Etes-vous prêt pour ce qui s’annonce être l’aventure d’une vie ? ou d’une mort ? ou d’une soirée de jeu vidéo ?

Revenir et s’en aller comme la marée

L’histoire d’Otxo n’est pas forcément claire d’emblée. Vous vous réveillez sur une plage, homme chauve dans un costume noir qui n’est pas sans rappeler un certain Hitman. Rapidement, vous êtes briefé par le personnel du manoir non loin : difficile de savoir si vous êtes mort ou vivant, dans les limbes ou un purgatoire quelconque. Toujours est-il que le manoir contient de nombreuses salles pleines d’ennemis qu’il faudra vaincre.
Plutôt qu’un long discours, Otxo vous offre un tutoriel efficace. Manette en main, vous allez devoir arpenter les quelques salles de la grande demeure. L’occasion de découvrir qu’Otxo est un rogue like twin stick shooter en vue du dessus. Votre personnage n’est qu’un rond blanc pour sa tête chauve et deux protubérances noires à droite et à gauche pour les épaules. Parfois, lorsque vous appuyez sur une gâchette, vous allez voir ses jambes puisqu’il s’agit de la touche pour défoncer les portes à coup de pied… Quand ça fonctionne.

Malgré le tutoriel nerveux, vous vous rendez rapidement compte que la sensibilité trop grande du joystick ou encore quelques écarts entre les touches que vous pressez et leur effet à l’écran sont à déplorer. Rien de vraiment grave en soi, principalement parce que le jeu vous plonge dans une certaine frénésie d’actions qu’il faut surmonter parfois plus grâce à vos réflexes qu’à votre réflexion.

Noir et blanc. Et rouge

D’apparence austère, pour ne pas dire un poil rétro, Otxo prend toute son ampleur dès que vous êtes dans l’une des salles du manoir. Elles se teintent du rouge du sang de vos ennemis à la première balle tirée. Et il va y en avoir beaucoup ! Les pièces se génèrent aléatoirement, parmi un très grand nombre de modèles.

Finir un étage vous permet d’accéder à une zone tampon dans laquelle se trouvent les deux protagonistes les plus importants du jeu. Vous y avez deux choix : le bar pour des achats directs à efficacité immédiate mais qui se réinitialisent à votre mort ; la jeune femme sur son canapé qui vous demande d’investir des grosses sommes dans des upgrades permanents. S’il faut avoir l’intégralité de la somme demandée dans vos poches pour consommer au bar, la femme, elle, est plus conciliante et se souvient des sommes investies.
Cependant, malgré ce système de double upgrade, Otxo reste frustrant par moment : les upgrades pérennes sont longues à obtenir, le jeu est plutôt punitif du fait de son rythme haletant et vous allez mourir très souvent. Alors cela vaut-il le coup de vraiment avoir des améliorations ? Notez que parmi elles, vous avez la possibilité de ralentir le temps quelques secondes pour passer entre les balles, par exemple. Utile donc.
Otxo va donc vous demander une grande dextérité pour parvenir à vaincre la totalité de ses ennemis et ainsi passer à l’étage suivant. L’avantage réside dans le comportement de vos adversaires : souvent prévisible, réagissant la plupart du temps au bruit de la porte que vous venez de défoncer ou des coups de feu que vous tirez.

Avec un peu de malice, vous pouvez vous placer contre un mur, attendre que les opposants débarquent un par un par la porte et les aligner un par un… Ou deux par deux. Mais vous ne pouvez pas faire cela tout le temps et la masse d’ennemis en face de vous s’avère parfois trop grande. Bonne nouvelle cependant : vos munitions ne sont pas illimitées et chaque ennemi laisse tomber son propre flingue. De quoi se ravitailler et découvrir des armes plus ou moins puissantes, à la cadence de tir différente, etc.
Les mécaniques ne sont pas vraiment nombreuses, mais elles sont essentielles dans Otxo si vous ne voulez pas mourir rapidement. Maîtriser l’ouverture de porte (au pied ou en lui tirant dessus) vous aide à déterminer les mouvements des ennemis. Cependant ceux-ci sont assez facilement anticipables : ils reproduisent souvent les mêmes mouvements et la seule véritable surprise réside en réalité dans la cadence de l’arme qu’ils portent.
14/20
Otxo oscille entre twin stick shooter très nerveux et rogue like frustrant. La progression manque de fluidité et son côté particulièrement punitif en fait un jeu à l’éternel recommencement qui apporte peu de choses. Bien sûr, vous avez les upgrades permanents qu’il faut débloquer, mais ceux-ci demandent de faire un choix : des parties courtes en investissant tout dedans, ou investir aussi dans des upgrades éphémères qui ne seront actifs que le temps de votre run. Cependant, si vous aimez les twin stick shooter bien énervés, la DA oscillant entre rétro et parti-pris graphique, Otxo pourra vous intéresser.
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14 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Malgré quelques défauts, Otxo reste une expérience de jeu efficace pour les amateurs du genre !

Jouabilité
Malgré le côté nerveux qui cache par moment certaines approximations des touches, Otxo reste imparfait. On regrette par exemple la sensibilité parfois trop grande du joystick pour viser ou simplement la non-réactivité de certaines touches comme celle pour recharger ou défoncer les portes au pied.
Durée de vie
Comme tout rogue like qui se respecte, Otxo bénéficie d’une grande durée de vie. De quoi y passer de longues heures.
Graphismes
Graphiquement, le parti-pris en noir, blanc et rouge d’Otxo est malin. Vous avez l’impression, au fur et à mesure des ennemis tués, de modéliser vous-même l’espace qui vous entoure, en lui donnant une profondeur et presque des reliefs.
Son
Plutôt orienté vers “l’infiltration” (à grand compte de pompe, ok), Otxo bénéficie d’une bande son orientée vers son sound design pour ne pas gêner l’expérience de jeu. Et cela fonctionne parfaitement bien.
Intérêt
Pour seulement 14,99 €, Otxo fait partie des twin stick shooter / rogue like efficaces malgré quelques défauts du gameplay et de sa sensibilité. Intéressant, efficace, il ne conviendra cependant qu’à ceux en recherche d’une expérience de jeu nerveuse, d’un successeur à Hotline Miami par exemple.

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